Ménager l’atmosphère – Cours – Géographie : 1ere Secondaire – PDF à imprimer

Ménager l’atmosphère – Cours : 1ere Secondaire – Géographie

  • La qualité de l’air.
  • A toutes les échelles, du global (réchauffement climatique) au local (pollution de l’air urbain) les activités humaines et économiques ont un impact sur l’atmosphère.
  • Des politiques sont mises en œuvre à tous les niveaux d’échelle pour réguler cet impact.

La pollution de l’air a augmenté au cours des soixante dernières années, en particulier en raison de certaines activités humaines de plus en plus polluantes. Les conséquences de cette dégradation de l’atmosphère sont nombreuses, et concernent aussi bien la santé des individus à l’échelle des villes que le réchauffement climatique à l’échelle de la planète.

Afin d’y remédier, des accords internationaux ont été signés et des initiatives nationales et locales sont engagées.

I. Qualité de l’air et changement climatique

1. La hausse récente de la pollution de l’atmosphère :

L’atmosphère est l’air que l’on respire. Elle constitue également une couche de gaz qui protège la planète d’un certain nombre d’effets du soleil : elle conserve une partie de la chaleur du soleil et repousse certains de ses rayons, nocifs pour l’Homme.

Depuis les années 1950, l’augmentation de la pollution de l’air s’est accélérée. Cette pollution est issue de plusieurs sources, dont les trois plus importantes sont liées à des activités humaines :

  • La production d’électricité et de chauffage. La biomasse, pratique répandue dans certains pays pauvres et qui consiste à brûler des matières organiques comme le bois pour se chauffer, rejette ainsi des gaz dangereux.
  • Les transports (voitures, camions, avions, bateaux).
  • Les activités industrielles.

Ces activités, en brûlant des énergies fossiles, rejettent des émissions polluantes importantes. L’augmentation de la population de la planète et la généralisation des activités industrielles explique la hausse actuelle de cette pollution de l’air.

2. Les conséquences de la pollution de l’air :

La pollution atmosphérique a des répercussions néfastes pour les hommes et leur environnement :

  • Elle génère des risques pour la santé : les gaz polluants provoquent des maladies respiratoires et des cancers.
  • C’est le cas notamment dans les grandes villes où les gaz d’échappement et industriels créent un nuage de pollution appelé smog. Ci-dessous un schéma récapitulatif des effets de la pollution de l’air sur la santé
  • Les nuages chargés de polluants provoquent les pluies acides :
  • Certains gaz attaquent la couche d’ozone en altitude. Or la couche d’ozone protège la surface de la planète des rayons ultraviolets issus du soleil et dangereux pour l’Homme.
  • Les gaz à effet de serre (GES) empêchent les rayons du soleil qui se réfléchissent sur la Terre de repartir dans l’atmosphère, provoquant le réchauffement de la planète.

Les gaz à effet de serre affectent aussi l’atmosphère :

Qu’est-ce qu’un gaz à effet de serre ?

Les gaz à effet de serre (GES) sont produits par les activités humaines, et le premier d’entre eux est le CO2.

Ils sont rejetés dans l’atmosphère et se concentrent en altitude où ils agissent comme la vitre d’une serre en empêchant le rayonnement solaire naturel d’être renvoyé dans l’espace : les rayons du soleil sont renvoyés vers la Terre, et ils la réchauffent. D’où l’augmentation des températures terrestres.

Le réchauffement climatique est un risque environnemental de plus en plus pris en compte à l’échelle du monde : issu pour l’essentiel des activités humaines, il provoque la fonte des glaces et donc une augmentation du niveau de la mer. Il est également à l’origine d’une multiplication des catastrophes climatiques, en raison des dérèglements.

II. Les solutions pour faire face à la dégradation de l’atmosphère

1. Au niveau mondial, des négociations et des accords internationaux :

Une prise de conscience des risques engendrés par l’évolution actuelle de la pollution de l’air a provoqué de nombreuses discussions à l’échelle internationale.

En 1987, le protocole de Montréal a mis fin à l’usage de certains gaz utilisés dans les machines de refroidissement (climatiseurs, réfrigérateurs) qui endommageaient la couche d’ozone. Il s’agit des gaz CFC (chlorofluocarbures).

En 1997, le protocole de Kyoto a défini pour de nombreux pays développés des objectifs de réduction des émissions de CO2, un important gaz à effet de serre.

2. Des initiatives aux niveaux national et local :

Au niveau national, certains pays favorisent l’utilisation d’énergies nouvelles moins polluantes, issues par exemple de panneaux solaires ou d’éoliennes.

Au niveau local, les villes surveillent la qualité de l’air et mettent en œuvre un certain nombre de mesures afin d’éloigner les usines polluantes des zones habitées, ou encore pour limiter l’usage de la voiture à l’intérieur de la ville.

Conclusion :

La qualité de l’air s’est fortement dégradée depuis une cinquantaine d’années : l’air est plus pollué, et il est plus chaud. Les conséquences sont d’autant plus désastreuses qu’aucun pays n’y échappe, et qu’on ne sait pas non plus quelle en sera l’ampleur. Une seule solution donc : la réduction de la pollution, et notamment la réduction des GES.



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