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Risques infectieux et protection de l’organisme – Cours – SVT : 3eme Secondaire – PDF à imprimer

Risques infectieux et protection de l’organisme : 3eme Secondaire – Cours – SVT – Sciences de la vie et de la Terre – : 3eme Secondaire

  • Comment les micro-organismes (ou microbes) se propagent-ils dans notre environnement ?
  • Quels sont les micro-organismes qui menacent notre corps ?
  • Comment les micro-organismes prolifèrent-ils dans l’organisme ?
  • Comment empêcher l’entrée du micro-organisme dans l’organisme ?
  • Comment peut-on limiter les risques d’infection ?
  • À quels endroits les micro-organismes vont- ils entrer?
  • Quels sont les moyens de protection dont on dispose contre ces micro-organismes ?
  • Comment l’organisme se protège-t-il de la pénétration des micro-organismes dans le milieu intérieur ?

 

  1. I.     Un environnement pathogène

Dans notre environnement, de nombreux micro-organismes sont présents. L’organisme d’un individu est constamment confronté à la possibilité de pénétration d’éléments étrangers émanant de son environnement, eau, air objets. Ces éléments étrangers appelés micro-organismes ou microbes, ne sont observables qu’à l’aide d’un microscope. Certains sont utiles à l’homme, levures (fabrication du pain), moisissures (fabrication des fromages, vinification), d’autres dits pathogènes pourront entraîner des maladies plus ou moins graves.

1. Micro-organisme

Un micro-organisme est un être vivant de très petite taille, invisible à l’œil nu. Les bactéries et les virus sont des micro-organismes.

Un microbe ou micro-organisme est un organisme microscopique, donc invisible à l’œil nu.

Leur taille varie de 1micromètre à quelques dizaines de micromètres.

Il existe différents types de micro-organismes : des bactéries, des virus, des algues, des champignons…PWT

Les bactéries sont constituées d’une cellule, et peuvent se multiplier sans être nécessairement à l’intérieur d’un autre organisme.

Les virus ne peuvent se multiplier eux-mêmes ; ils doivent infecter un organisme appelé hôte pour pouvoir s’y reproduire. Pour cette raison, on dit que les virus sont des parasites.

2. Où trouve-t-on les micro-organismes ?

Lecture étiquette de yaourt, observation de culture boîte de pétri (comment expliquer le développement de bactéries et champignons dans cette boîte?), observation au microscope d’eau macérée yaourt

On observe que des bactéries se développent uniquement là où les doigts ont été posés, alors que le milieu était stérile, donc les bactéries proviennent de la peau des doigts

3. Pathogène

Pathogène signifie « qui peut provoquer des maladies ». Beaucoup de micro-organismes ne provoquent pas de maladies. Ils ne sont donc pas pathogènes.

La levure que l’on utilise pour faire du pain est un micro-organisme non pathogène.

En revanche, certains micro-organismes sont pathogènes et se multiplient dans l’organisme : on parle alors d’infections et on appelle ces micro-organismes des agents infectieux. On s’intéresse alors au mode de contamination de ces agents infectieux.

Conclusion :

Les micro-organismes sont des organismes microscopiques. Ce peut être des bactéries, des virus, des champignons microscopiques. On trouve naturellement dans notre environnement une multitude de micro-organismes. La plupart des microorganismes est inoffensive voire utile à l’Homme, mais certains sont pathogènes : ils provoquent des maladies.

  1. II.  Les barrières naturelles de l’organisme

De nombreux micro-organismes sont en permanence au contact de l’organisme directement ou indirectement, dans l’eau, l’air, ou sur d’autres êtres vivants : virus, bactéries, amibes, paramécies, champignons microscopiques. Certains sont inoffensifs, d’autres sont pathogènes, ils peuvent entraîner des maladies.

L’organisme est en permanence protégé des agents étrangers par :

  • l’épiderme épais de la peau sans cesse renouvelé ;
  • le mucus des muqueuses emprisonnant les micro-organismes ;
  • les mouvements des cils et les sécrétions acides des muqueuses.

Conclusion :

La peau et les muqueuses sont des barrières naturelles permettant de protéger le milieu  intérieur de la contamination  par les microbes. En effet, elles représentent une protection  physique (notion de barrière) mais aussi chimique du fait des nombreuses substances chimiques hostiles aux microbes dont elles sont recouvertes.

  1. III.   L’entrée des micro-organismes dans  l’organisme

Le risque de pénétration de ces microbes dans l’organisme est permanent. Certains franchissent la peau ou les muqueuses lorsque ces barrières naturelles sont blessées, ou lors d’une piqûre par un insecte ou une épine, il y a alors contamination. Ils peuvent alors être responsables d’infections.

Ils se transmettent d’un individu à l’autre selon diverses voies de transmission :

  • par l’air (bactérie responsable de la coqueluche),
  • par les eaux sales (virus responsables du choléra),
  • par une piqûre d’un insecte (paludisme),
  • par le sang (échanges de seringues des toxicomanes),
  • ou lors de rapports sexuels (Infections Sexuellement Transmissibles, IST).
  1. IV.   De la contamination à l’infection

La contamination est l’entrée du micro-organisme dans le corps.

Après leur pénétration dans l’organisme, par une plaie, une muqueuse lésée ou une piqûre, (contamination), les micro-organismes pathogènes prolifèrent et se multiplient très rapidement, c’est l’infection.

Les bactéries prolifèrent généralement dans la lymphe, liquide où baigne l’ensemble de nos cellules, elles y trouvent des conditions favorables à leur développement, présence de nutriments, température…. C’est par exemple le cas du staphylocoque (staphylocoque doré par exemple responsable d’intoxication alimentaire) et du streptocoque qui peuvent envahir tout l’organisme à partir d’un point d’infection par l’intermédiaire du sang. Une infection généralisée du sang par des bactéries est une septicémie.

D’autres bactéries comme le bacille tétanique (responsable du tétanos), restent localisées au point de contamination, mais sécrètent des toxines qui diffusent dans l’ensemble de l’organisme et sont responsables des symptômes du tétanos (contraction généralisée de la personne atteinte entraînant sa mort). La diffusion par le sang d’une toxine dans l’ensemble de l’organisme, est une toxémie.

Les virus eux se multiplient à l’intérieur de cellules vivantes, les cellules hôtes, ils détournent la machinerie cellulaire pour produire de nouveaux virus qui à leur tour contamineront de nouvelles cellules. Les virus sont des parasites intracellulaires. Les virus entraînent la mort de leur cellule hôte, et leur éclatement (exemple, virus de la grippe, virus du SIDA).

Nous avons mesuré le développement des bactéries dans le sang après la contamination, les résultats sont donnés dans le tableau ci-dessous :

Conclusion :

Certains micro-organismes donnent des maladies :

  • Ils se transmettent  à un individu par l’air, l’eau, les aliments, le sang, les objets, les spermes, les sécrétions vaginales,…
  • Ils contaminent  l’individu en traversant une barrière naturelle, la peau ou une muqueuse. Passant du milieu extérieur au milieu intérieur, par une lésion qui peut être microscopique,
  • Ils infectent l’individu en se multipliant dans le milieu intérieur.

– La plupart des bactéries se multiplient dans le sang ou la lymphe, certaines produisent des toxines.

– Les virus se multiplient à l’intérieur de cellules cibles, détruisant ces cellules.

C’est l’infection qui provoque les symptômes de la maladie (toux, boutons, fièvre, diarrhées,…)

  1. V.  Des moyens pour lutter contre la transmission, la contamination et l’infection

Les risques de contamination et d’infection sont limités par :

1. Hors de l’organisme :

  • la pratique de l’asepsie, méthode préventive visant à empêcher une pénétration des micro-organismes dans l’organisme (contamination) par leur destruction ;
  • l’utilisation de produits antiseptiques qui permettent de désinfecter des plaies, c’est l’antisepsie. L’eau oxygénée est l’antiseptique le plus utilisé.

2. Dans l’organisme :

  • L’utilisation d’Antibiotiques appropriés et spécifiques, substances synthétiques ou naturelles produites par des champignons ou des bactéries. Les antibiotiques permettent d’empêcher le développement des bactéries pathogènes et de les éliminer. Pour connaître l’antibiotique le plus efficace contre une bactérie on réalise un antibiogramme. Les antibiotiques sont inefficaces contre les virus.
  • C’est en 1928 qu’Alexandre Fleming, un médecin anglais découvrit qu’une moisissure le “Pénicillium notatum ” se développait sur une culture de Staphylocoques dorés. Il découvrait ainsi pour la première fois un antibiotique : la Pénicilline. Celle-ci fût isolée en 1941.

L’utilisation du préservatif permet de lutter contre la contamination par les agents des IST (infection sexuellement transmissible) notamment celui du SIDA. La pilule est un moyen de contraception, elle ne protège pas de la transmission du virus responsable du sida !



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