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Les villes dans la mondialisation – Exercices avec les corrigés : 2eme Secondaire – PDF à imprimer

Exercices avec les corrigés en géographie pour la 2eme Secondaire : Les villes dans la mondialisation

Thème 1 : L’urbanisation du monde

Exercice 1 : Se repérer dans l’espace

1. Nommez ces 7 grandes métropoles mondiales

2. Quels sont les trois grands pôles de la mondialisation, représentés par les lettres A, B et C ?

3. Quel est le niveau de développement de la plupart de ces villes mondiales ?

4. Quels espaces mondiaux ne comptent pas de villes mondiales ?

5. Observez la localisation de la plupart de ces villes mondiales. Voyez-vous un point commun entre elles ?

Exercice 2 : Les villes mondiales et la ségrégation socio-spatiale

1. Rappelez ce qu’est la ségrégation socio-spatiale

2. Lisez le texte ci-dessous
« Les écarts de richesse à New York ne sont pas nouveaux, mais ils n’ont jamais été aussi grands. Ainsi, les 1 % les plus riches, qui gagnent plus de 500 000 dollars par an, totalisent 36 % des revenus des New-Yorkais. Une proportion qui a triplé depuis 1980, selon le Fiscal Policy Institute, un think tank de gauche. Certes, on a observé le même mouvement à l’échelle du pays, mais dans des proportions moindres : les 1 % les plus riches représentaient 10 % des revenus globaux il y a trente ans, contre 20 % aujourd’hui.
C’est à Manhattan que la disparité est la plus criante. Les 20 % les moins riches gagnent en moyenne 9 681 dollars par an, contre 391 000 dollars pour les 20 % les plus aisés. Ce rapport d’un à quarante est légèrement inférieur à celui de pays comme la Namibie ou la Sierra Leone. Si le taux de pauvreté à New York reste inférieur à celui d’autres grandes villes américaines comme Cleveland ou Detroit, il progresse cependant dans toutes les catégories de population : les Hispaniques, les plus de 65 ans, les habitants de Manhattan comme ceux du Queens. Globalement, il est passé de 20,1 % en 2010 à 21,2 % en 2012. Il y a aujourd’hui près de 1,7 million de New-Yorkais qui vivent au-dessous du seuil de pauvreté (18 530 dollars par an pour un ménage de trois personnes). Plus de 750 000 habitants tentent de subsister avec moins de la moitié de cette somme. Quant aux bénéficiaires des bons d’alimentation payés par l’administration fédérale, leur nombre est passé de 19,3 % à 20,6 % sur la même période. (…) »
Source : Le Monde, « A New York, riches et pauvres plus éloignés que jamais », Stéphane Lauer, 20 octobre 2013.

3. Présentez ce document.

4. Comment évoluent les écarts de richesse à New York ? Justifiez.

5. Où les écarts de richesse sont-ils les plus marqués ? Que représente ce lieu pour New York (relisez le cours) ?

6. Qu’est-ce qu’un « bon d’alimentation » et en quoi cela nous informe-t-il sur les écarts de richesse dans la ville de New York ?

7. Comment les écarts de richesse ont-ils évolué dans le reste du pays ? Comparez cette évolution à celle de New York.

Exercice 3 : Londres, une ville cosmopolite

1. Rappelez ce que signifie « cosmopolite »

Document : Londres, ville cosmopolite (source : Arté)

« Une grande partie des populations pakistanaises et bangladaises vivent concentrées à l’est de la City (rouge). Alors que les populations d’origine indienne (orange) sont plus dispersées dans la capitale : cela s’explique par leur niveau de qualification souvent plus élevé, ce qui leur permet une intégration plus rapide. Les Caribéens (rose) qui sont venus dans les années 1940 pour travailler dans le secteur public se sont installés dans les quartiers pauvres de Lambeth et Lewsham. Ils ont été suivis par des Africains de l’Est dans les années 60, venus de l’Afrique anglophones.

Les Chinois (mauve) plutôt venus de Hong Kong, colonie anglaise jusqu’en 1997, vivent dans les quartiers du centre. Aujourd’hui, la ville attire les Polonais, les Lithuaniens, les Bulgares, nouvellement entrés dans l’Union européenne (vert) ou encore de riches Arabes, Saoudiens Koweitiens, ou bien des milliardaires russes (bleu)… qui sont tous intéressés par l’attractivité financière mais aussi fiscale de la ville. Les Français se sont installés pour une grande partir à Kensington, près du Lycée français, dans ce que les Britanniques appellent d’ailleurs Froggy Valley (« la vallée des Grenouilles », surnom des Français – en vert foncé). En résumé, Londres est une des villes les plus cosmopolites du monde, près de 200 langues y sont parlées, 35% d’habitants sont nés à l’étranger, une diversité que la mairie cherche à mettre en valeur ».

2. Relevez les éléments chiffrés qui montrent que Londres est cosmopolite.

3. Quels sont les différents types d’immigration qu’a connu (ou que connait) Londres ? Quels sont les motifs d’immigration de ces personnes ?

4. Londres est une ville mondiale. C’est une métropole qui a des fonctions de commandement. Relevez certaines de ces fonctions, évoquées dans le texte.

5. Qu’est-ce que la carte nous apprend sur l’aspect cosmopolite de Londres ?

Exercice 4 : Le modèle centre / périphérie / marge
Source : AC-Rouen
1) Présentez ce document

2) Citez quelques « centres » visibles sur cette carte.

3) Comment ces centres sont-ils intégrés aux réseaux de la mondialisation ?

4) Citez quelques périphéries et donnez le nom du ou des centres dont elles dépendent

5) Expliquez pourquoi les marges ne sont pas identifiées sur cette carte et donnez quelques exemples.

Exercice 5 : Baltimore, une « shrinking city »

Document 1: Qu’est-ce qu’une shrinking city

« Le terme de shrinking city, traduit par « ville rétrécissante », désigne un phénomène qui touche les villes sur trois plans : démographique par la perte de population, économique par la perte d’activités, de fonctions, de revenus et d’emplois, et social, par le développement de la pauvreté urbaine, du chômage et de l’insécurité. Les shrinking cities sont d’abord associées au « déclin urbain » des villes industrielles américaines et allemandes dans les années 1970-1980. Ainsi, par exemple, les shrinking cities de la Rust Belt (Baltimore, Cincinnati et Philadelphie) ont perdu plus de 20% de leur population entre 1970 et 2000. Détroit, Cleveland, Pittsburgh et Buffalo plus de 30% et Saint Louis 44% […] ? A l’échelle mondiale, les shrinking cities n’arrivent pas à trouver leur place dans la mondialisation des échanges et peinent à se connecter aux réseaux urbains ».

Source : Géoconfluences
Document 2 : Baltimore

Baltimore est une ville du nord est des Etats-Unis, sur le littoral atlantique. Elle enregistre une baisse régulière de sa population, qui ne représente aujourd’hui que 65% de ce qu’elle était en 1950. Le revenu annuel moyen y est 30% inférieur au revenu fédéral et 23% de la population vit sous le seuil de pauvreté. Le taux de chômage y esr de 12% (2015).

Photographe : Kevin Lamarque.

Ci-contre, des rues des quartiers de l’East Baltimore. Plus de la moitié des maisons traditionnelles en brique du XIXe siècle étaient à l’abandon. Elles abritaient autrefois la main d’œuvre de la zone industrialo-portuaire de la ville.

22% des ventes de maisons en 2010 étaient dues à des accidents de paiement.

Document 3 : Baltimore à la recherche de solutions

« Plusieurs fermes urbaines ont vu le jour à Baltimore, dans le Maryland, dans l’est des États-Unis, notamment au cours de la dernière décennie. Implantées dans des quartiers populaires, elles permettent aux habitants d’accéder à des aliments sains et peu chers, dans une ville où plus d’une personne sur cinq vit dans la pauvreté, et où le taux d’homicide est dix fois supérieur à la moyenne nationale.
Une vingtaine de fermes urbaines sont regroupées au sein de l’Alliance des fermes de Baltimore, une organisation qui les met notamment en contact avec les habitants et les commerçants. Dans cette ville populaire, ces fermes ont permis de réhabiliter certaines zones délaissées. »

Source : France 24

1. Présentez cet espace (situation géographique, caractéristiques…).

2. Rappelez les trois marqueurs qui font d’une ville une « shrinking city ».

3. Dès lors, relevez ce qui fait de Baltimore une shrinking city.

4. Quelle solution la municipalité a-t-elle trouvé pour réhabiliter certains espaces de Baltimore ? Quels sont les conséquences attendues (4 éléments) ?

Exercice 6 : Les métropoles des Suds

Johannesburg est la capitale économique de l’Afrique du Sud, un pays émergent. Elle produit 40% des richesses du pays. Elle compte près de 5 millions d’habitants.



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