7 conseils pour développer l’autonomie de l’enfant grâce à la pédagogie Montessori – PDF à imprimer

L’autonomie de l’enfant est une des notions que nous souhaitons inculquer à nos chérubins. Nous cherchons à leur donner toutes les clés possibles pour qu’ils aient une vie heureuse et épanouissante. L’une des priorités de la pédagogie Montessori est de faciliter cet apprentissage. Lui permettre de se construire en respectant sa personne et surtout sa propre pensée. La confiance en lui qu’il va ainsi acquérir lui servira tout au long de son chemin. Il saura réfléchir par lui-même et faire des choix éclairés. Pour la développer, l’autonomie est une nécessité. Elle se gagne principalement entre 3 et 6 ans. Voyons ensemble 7 conseils que nous pouvons mettre en place pour l’aider à assimiler cette indépendance.

1/La position de l’accompagnant

Pour encourager cette autonomie de l’enfant, l’approche de l’accompagnant est primordiale. Dans notre société où tout doit aller vite, les adultes ont tendance à vouloir faire à la place du plus jeune. L’habiller, le laver, lui mettre ses chaussures… Or, si on ne prend pas le temps d’expliquer, de montrer et si on ne laisse pas faire, l’enfant ne peut apprendre à faire seul. C’est pourtant un besoin fondamental durant ses premières années. Votre chérubin veut faire par lui-même. Accordez-lui donc ce temps si précieux pour réaliser les gestes quotidiens, qui lui donnera, à terme, des ailes. Sachez également qu’en faisant ses propres expériences, votre enfant salira la maison et cassera quelques objets. Tout cela est normal. Dans la mesure du possible, restez calme et apprenez-lui à réparer. Pour cela, mettez-lui à disposition une petite pelle, un seau, un balai et des chiffons. Lorsque vous estimez que cela est nécessaire, présentez-lui les activités qui peuvent répondre à ses périodes sensibles. Il pourra ainsi, en toute autonomie, les effectuer par la suite. Pour soutenir ses efforts, soulignez-les plutôt que le résultat final. C’est le processus qui permet à l’enfant de gagner en confiance, plus que l’approbation extérieure.

2/Encouragez-le

Assurez-vous, quand il vient vous demander quelque chose, qu’il a d’abord essayé par lui-même. Si tel n’est pas le cas, ou si vous pensez qu’il peut réussir seul en persévérant un peu, encouragez-le. N’hésitez pas à lui déléguer des tâches du quotidien, en fonction de ses capacités. Il sera ravi d’effectuer ce travail et de vous aider. Cela lui montrera également que vous avez confiance en lui.

3/Instaurez une routine

Une fois qu’il est assez grand (en général à partir de 3 ans), instaurez une routine matin et soir. Vous pouvez pour cela vous appuyer par exemple sur une fiche composée de pictogrammes. Elle lui permettra de visualiser les différentes étapes et de les suivre sans aide. Cette routine va favoriser l’autonomie de l’enfant et le valoriser.

4/Aménagez votre intérieur pour favoriser son indépendance

Il suffit de quelques ajustements pour que votre enfant puisse faire un certain nombre d’actions quotidiennes seul. Installer un marchepied dans la cuisine et la salle de bain, lui mettre à disposition un pichet d’eau et un verre pour se servir quand il a soif, une collation s’il a faim… Adaptez la maison à sa hauteur pour lui faciliter ses apprentissages (hormis les éléments dangereux, évidemment). Il vous sollicitera moins et s’améliorera à son rythme. Tout cela va l’encourager à faire seul, lui permettre de perfectionner son geste et solidifier sa confiance en lui.

5/Favoriser l’entraide

Que ce soit en classe ou dans la fratrie, l’entraide est un merveilleux tremplin vers l’indépendance. Les plus petits observent les plus grands ; les plus grands montrent aux plus petits. Il y a une forme d’émulation qui va encourager les échanges et l’acquisition de l’autonomie de l’enfant. Les plus jeunes vont être motivés par le fait de voir les grands faire. Ces derniers vont être responsabilisés, car ils voudront expliquer aux plus petits. Ils devront donc réfléchir pour ajuster leurs réponses.

6/Le respect de son rythme

En plus de lui accorder le temps de faire les choses, l’accompagnant se doit de respecter le rythme propre à chaque enfant. Certains comprendront rapidement, d’autres auront besoin de plusieurs répétitions. Certaines disciplines demanderont plus d’effort que d’autres. Si l’enfant est respecté dans son rythme, en tant que personne, il aura une grande confiance en lui et en ses capacités. Il n’aura donc aucune crainte à continuer d’apprendre et être indépendant.

7/Lui proposer du matériel et des activités adéquates

Le matériel Montessori est idéal pour que l’élève apprenne par lui-même, à son rythme. L’accompagnant se doit de le lui présenter. Puis, il est autocorrectif, l’intervention d’un adulte n’est pas nécessaire sur le temps de travail. Ce matériel aborde une notion à la fois. L’enfant peut donc se concentrer sur une acquisition et la perfectionner.

Que pensez-vous de ces pistes ? Si cet article peut aider une de vos connaissances, partagez-le-lui !

Valérie Sakly, auteure de site matribuenvadrouille.com, pour Pass Education